Si vous voulez Rider tranquille et en sécurité sur les 10 plus belles routes du monde alors je vous mets ici l’intégralité de l’article de : Cédric Moniteur Hors des clous


La moto c’est dangereux, comme s’empressent de nous le rappeler les non-motards. À défaut d’atteindre le risque zéro, on peut quand même maximiser sa sécurité sur route en adoptant quelques bons réflexes.

1 – Comprendre la différence entre risque réel et risque perçu

Si vous avez l’occasion de suivre les articles de mon blog, vous êtes peut-être déjà tombé sur mes articles ayant pour but de vulgariser la notion d’”homéostasie du risque routier”. Sans entrer ici dans les détails (je vous invite à lire mon article pour ça, ou encore voir la vidéo de mon ami Valootre), il est important de comprendre que le risque d’accident s’accroît dès que les conditions nous semblent idéales.

En effet, le beau temps, une route parfaite au bitume tel un billard et de grandes lignes droites dégagées…, nous incitent parfois à une baisse de la vigilance.
De même, il est dangereux de rouler « au-dessus de ses pompes” en voulant suivre des copains plus expérimentés. En bref, attention aux excès d’optimisme !

De même, il est dangereux de rouler « au-dessus de ses pompes” en voulant suivre des copains plus expérimentés. En bref, attention aux excès d’optimisme !

De la même façon, il est risqué de penser pouvoir se passer d’un équipement de protection dès le retour des beaux jours ou au motif que le trajet effectué est court.

Rappelons que 73% des accidents ont lieu à moins de 15 km du domicile, sur des routes archi-connues. Car c’est bien l’habitude qui entraîne une baisse de la vigilance.


2 – Bien s’équiper toute l’année et choisir un matériel adapté à chaque saison

Il s’agit d’une évidence pour beaucoup. Malheureusement il suffit de regarder le niveau d’équipement de certains dès que le mercure remonte au-dessus des 20°. Les manquements sont indéniables. En effet, la chaleur et/ou un parcours sur une faible distance ne doivent en aucun cas vous faire renoncer à un bon équipement.

Eh oui, même aller chercher sa baguette à l’autre bout du village un dimanche matin en plein été est risqué pour votre peau ! Donc comme expliqué dans le précédent conseil, peu importe la température ou la longueur du trajet : Equipez-vous !

Et avec les équipements actuels, vous trouverez forcément de quoi vous satisfaire à chaque saison. Des blousons et pantalons textiles mesh, des blousons multi-saisons aux membranes anti-transpiration et des casques ultra-ventilés, vous n’avez plus aucune excuse ! De plus il existe de nombreux équipements dont le look est tellement proche de vêtements “civils” que vous passerez totalement inaperçus au boulot ou en soirée.

A contrario, un équipement trop léger en hiver peut avoir de graves répercussions. Votre confort, voire votre conduite peuvent en pâtir. Des doigts engourdis par le froid pourraient facilement entraîner un mauvais feeling ou un retard dans l’utilisation des commandes. Cela aurait un impact direct sur la qualité d’un freinage d’urgence par exemple.


3 – La trajectoire de sécurité : à mettre en application !

Intégrée à la formation des nouveaux motocyclistes depuis la réforme de mars 2020, la “trajectoire de sécurité” a pour vocation de résoudre une partie des accidents ayant eu lieu en virage, notamment en cas de visibilité réduite.

En effet les pouvoirs publics se sont emparés du problème suite à une recrudescence de ce genre d’accident. Notamment dans les premières années après le permis de conduire. Il s’agit ici de mettre en œuvre une trajectoire optimisant la “découverte” du virage. Elle permet aussi de garder la possibilité de corriger le tir en cas de véhicule arrivant en contre-sens ou débordant de sa voie. Voire encore en cas de véhicule arrêté dans le virage, masqué par la topologie de celui-ci.

Il s’agit ici de mettre en œuvre une trajectoire optimisant la “découverte” du virage.

En opposition à la trajectoire “à la corde”, elle n’en reste pas moins amusante à mettre en œuvre et peut donner d’excellentes sensations.

Attention néanmoins à ne pas se contenter du résumé qui est fait de cette technique dans les livres de code moto. N’hésitez pas à creuser la question lors de votre formation au permis A2. Votre formateur peut vous renseigner pendant les cours de circulation.


4 – Quand l’envie de sensations forte se fait trop ressentir : Essayer le sport moto

[Note de SunnyRider : Si c’est possible par exemple pour Maurice 🇲🇺 rapprochez vous des clubs etc … Qui s’entrainent dans des lieux clos et surveillés un minimum en attendant le jour où nous aurons un circuit pour nous défouler]

Une fois l’expérience de la route engrangée après plusieurs mois ou années, et quand on commence à bien maîtriser son deux-roues, la tentation peut être grande de vouloir tester ses performances.

C’est alors qu’il est important de ne pas confondre route et piste !

Que ce soit pour les autres usagers ou pour vous même, l’espace fermé et sécurisé qu’est la piste est l’endroit idéal pour se lâcher… mais aussi pour apprendre : découvrir vos propres limites ainsi que celles de votre machine, bénéficier de conseils appropriés à votre niveau… et peut-être vous découvrir une passion au-delà de la simple journée de découverte !

La pratique du sport moto est parfois aussi un exutoire. Elle vous permet ensuite d’aborder la route beaucoup plus sereinement, dans un plus grand respect des règles. Pensez-y si vous avez un penchant pour la vitesse !


5 – Vers davantage de tolérance et de compréhension des spécificités de chaque usager de la route

Cet article a pour but de dresser une liste – évidemment non exhaustive – de conseils pour une route plus sûre… Mais il faut garder à l’esprit que nous ne sommes pas seuls à profiter des routes !

Cyclistes, piétons, automobilistes… Autant d’usagers qui ne sont pas forcément familiers des caractéristiques propres aux deux-roues motorisés, et qui peuvent facilement se faire surprendre.

Même un deux-roues très modeste, un 125cc ou encore une moto bridée A2 pour les jeunes conducteurs, possède des capacités d’accélération bien supérieures à la grande majorité des voitures. Il convient donc de garder ça en tête au moment de prendre la route.
Même un deux-roues très modeste, un 125cc ou encore une moto bridée A2 pour les jeunes conducteurs, possède des capacités d’accélération bien supérieures à la grande majorité des voitures. Il convient donc de garder ça en tête au moment de prendre la route.
Évitez donc les accélérations trop brutales qui peuvent induire un mauvais comportement de la part des autres conducteurs (écart de trajectoire, freinage…)

De même, en raison de notre faible gabarit, nous sommes souvent “invisibles”. Sachez donc ne pas surprendre. Par exemple, évitez de rester trop longtemps dans l’angle mort des autres usages tant que cela est possible. Augmentez vos distances de sécurité, y compris latérales en cas de voies multiples. Ou en cas de circulation en interfile, afin de laisser un “coussin de sécurité”, permettant davantage de marge de manœuvre aux autres véhicules et garantissant ainsi votre propre sécurité !

Toujours au sujet de l’interfile, sachez également renoncer quand vous sentez que la manœuvre vous sera difficile, soit en raison de la fatigue ou de votre niveau d’expérience par exemple !


Si besoin de me contacter pour une erreur constatée (Merci de citer vos sources et de détailler) ou juste pour une idée d’articles : C’est ici

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *