Créée en 1949, la discipline du MotoGP nous a apporté son lot d’émotions, de frissons et de passion. L’occasion de vous présenter quelques-uns des pilotes qui nous ont marqués par leurs facéties et leur charisme.

Fabio Quartararo n’y est pas encore , pourquoi ? Tout simplement car sa carrière est trop courte et pas encore assez « fantasque ». Il sera dans d’autres articles car c’est un immense champion que j’adore mais pour le moment sa légende reste encore à écrire et elle très bien débutée non ?


Kevin Schwantz

Actif de la fin des années 80 à 1995, son talent derrière le guidon l’a rendu mythique. Sa Suzuki offrant des performances en deçà de la concurrence, il a été forcé de développer un pilotage des plus extrêmes (il est notamment le premier à maitriser la glissade de la roue avant en virage), ce qui l’a rendu très populaire et spectaculaire.

Son numéro (le 34) a été retiré et il a décroché un titre de champion du monde en 1993.

Kevin Schwantz

Kenny Roberts

Issu du monde des courses moto US, ce pilote surdoué et touche-à-tout a marqué l’histoire du MotoGP dans de nombreux domaines. Entre 1978 et 1983, il remporte trois championnats et fait parler sa régularité.

Ses prises de position sur la sécurité mais aussi sa dextérité exceptionnelle (il pilotait à base de glisse et il fut le premier à poser le genou !) l’ont fait entrer aux panthéons des pilotes les plus appréciés !

Kenny Roberts

Marc Márquez

Véritable prodige, l’espagnol offre aux spectateurs un style agressif et toujours à la limite : ses nombreuses chutes mais aussi ses sauvetages sont rentrés dans la mémoire de tous.

Auréolé de 6 titres de champion du monde en MotoGP, il détient le record d’inclinaison en virage avec 70,8° (circuit de Phillip Island, Australie en 2019).

Marc Márquez

Johan Zarco

Après avoir débuté en Pocket-Bike, le pilote français a fait des étincelles en 125cm3 puis en Moto2, ce qui lui a ouvert les portes de la catégorie reine.

À cette occasion, en mars 2021, il a battu le record de vitesse en MotoGP lors des essais libres du Grand Prix du Qatar avec un chrono à 362,4km/h, soit plus de 100 mètres par seconde !

Johan Zarco

Randy Mamola

Célèbre pour son pilotage inimitable, il a malheureusement côtoyé, dans les années 80, des champions hors pair qui l’ont empêché de décrocher le Graal. Avec ses 13 victoires en 500cm3, il a également terminé 4 fois vice-champion en 500cm3.

Véritable Poulidor de la moto, son rattrapage de highside en 1985 lors du Grand Prix Misano reste dans toutes les mémoires !

Mamola 1985 lors du Grand Prix Misano

Valentino Rossi

« The Doctor » est sans aucun doute l’un des pilotes les plus doués de l’histoire. Il cumule de nombreux records (notamment 6 titres en MotoGP et 199 podiums) et s’est démarqué grâce à son pilotage très précis, ses célébrations et les rivalités qui l’opposaient aux autres pilotes (notamment Max Biaggi avec lequel il en était presque venu aux mains).

Retraité depuis 2021, il faut bien avouer que sa présence nous manque ! Son image de marque reste pourtant très forte. Saviez-vous que, dans son village (Tavullia), la vitesse est limitée à 46km/h, en hommage à son fameux numéro 46 ?

Valentino Rossi

Barry Sheene

Ce personnage haut en couleur était exubérant et arborait une attitude rock’n’roll, ce qui lui permettait de mettre le public dans sa poche. Considéré par beaucoup comme le père du « V » – le fameux salut entre motards – qu’il effectuait après chaque victoire, son numéro (le 7) est devenu une véritable marque !

Il avait percé un trou dans son casque afin de pouvoir fumer une cigarette sur la grille de départ !

Barry Sheene

Jorge Lorenzo

SEPANG, SELANGOR, MALAYSIA – JANUARY 31: Jorge Lorenzo of Spain and Yamaha Factory Racing poses near the new number 1 on his bike in front of box in Sepang Circuit on January 31, 2011 in Sepang, Selangor, Malaysia. (Photo by Mirco Lazzari gp/Getty Images)

Avec ses trois titres en MotoGP et une régularité impressionnante (en 12 saisons de MotoGP, il a terminé 8 fois sur le podium), le pilote espagnol nous a aussi marqués par ses nombreuses chutes et fractures, témoins d’un pilotage extrême.

Lors du Grand Prix de Chine en 2008, il s’est cassé les chevilles lors des essais libres. Ce qui ne l’a pas empêché de prendre part à la course, deux jours plus tard, et de terminer à la 4ème place. Impressionnant !

Jorge Lorenzo

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